Épreuve. Dans son sens étymologique : apporter la preuve, prouver. En l’occurrence, il s’agit de prouver que le travail demandé à été fidèlement et correctement exécuté.
On distingue :
- l’épreuve papier. Première feuille imprimée destinée aux correcteurs ou aux auteurs, pour qu’ils y indiquent les fautes commises par les compositeurs. Dans l’imprimerie, on distinguait jadis l’épreuve en première, la première d’auteur, le bon, la tierce et la revision (qu’on peut aussi doter d’un accent aigu : révision) Aujourd’hui, le traitement de texte et la PAO ont quelque peu relégué ces notions au magasin des accessoires. Épreuve couleur.
- l’épreuve couleur qui sert à contrôler l’adéquation chromatique entre l’original et sa représentation. Plusieurs procédés sont aujourd’hui en concurrence, les plus économiques s’attirent la préférence des éditeurs soucieux de gérer au mieux leurs publications. Les épreuves photomécaniques couleur sont aussi nommées épreuves contractuelles. Elles font office de document juridique entre le client et l’imprimeur. Leur tonalité et l’encrage des couleurs doivent se retrouver sur le document final attendu par le client. Synonyme : bon à tirer (ou BAT).
- l’épreuve numérique. L’impression numérique a révolutionné les pratiques professionnelles.Moins sophistiquée que les procédés antérieurs, tels que Cromalinä et Machprintä, l’épreuve numérique présente un avantages essentiel pour les éditeurs : son coût moins élevé. Cet aspect économique résulte du fait que l’impression numérique n’a pas à passer par le stade de la sortie des films ce qui est le cas de ses concurrents. Les corrections en sont facilitées, ajoutant un gain de temps à celui de l’argent.