ELIZABETH HAYNES, AUTEUR D’UN…Thriller Obsessionnel CompulsifPar Victoria Blunden (Traduit de l’anglais par Sarah Dali)
Premier essai, premier coup de maître pour Elizabeth Haynes avec ‘Comme ton ombre’. Analyste criminelle pour la police, son premier roman est à peine sorti en Angleterre, en février 2011, que les Presses de la Cité le publient en France. Rencontre avec une novice, qui a déjà quelques idées sur la manière d’écrire un bon thriller.
D’où vous est venue l’idée de ce livre ? Croyez-le ou non, j’ai fait un rêve, dans lequel je savais qu’un homme était méchant, mais personne ne voulait me croire. Tous mes amis l’adoraient et plus j’essayais de les convaincre qu’il était dangereux, plus ils m’accusaient, moi, d’être mesquine. À mon réveil, j’ai réalisé combien c’était terrible de ne pas être cru, au point de commencer à douter de soi-même.
Qu’est-ce qui vous a poussé à l’écriture ? J’ai écrit la première version dans le cadre du National Novel Writing Month (Mois national d’écriture de roman), défi qui consiste à écrire un roman de 50 000 mots en un mois chaque année en novembre. C’est une expérience que partagent des centaines de milliers de participants du monde entier, très différente du processus habituel d’écriture. Pendant ce mois, j’ai fini par casser les pieds à mon entourage en essayant d’introduire mon histoire, de façon plus ou moins subtile et créative, dans chaque conversation. Mais j’ai la chance d’avoir des amis très patients. Comment avez-vous choisi la structure de votre roman ? Mon but principal était d’éviter l’ennui et l’angoisse de la page blanche. Il est utile d’écrire deux histoires en même temps : quand on en a assez de l’une, on n’a qu’à passer à l’autre. Comment avez-vous développé vos personnages ? Une fois que j’ai trouvé la « voix » de chacun, ils se développent presque tout seuls. Ils finissent par devenir réels à mes yeux, et puis ils insistent pour que je raconte leur histoire. Je m’inquiète un peu quand je prends la mauvaise direction avec l’un d’entre eux. Les gens sont souvent surprenants, y compris les personnes fictives. Connaissiez-vous la fin avant de l’avoir écrite ? Non. Écrire un roman, tout comme le lire, c’est bien moins amusant si vous connaissez déjà la fin.
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