Parution de la version française de Lost Vegas : interview de Benjamin Gallen, le traducteur
PAR SUPERCADDY
La très attendue version française de Lost Vegas, le livre de Paul McGuire, est depuis quelques jours disponible. Responsable de la traduction, Benjo ne cache pas son soulagement d’avoir mené le projet à son terme. Entretien.
La couverture de Lost Vegas.
Avril 2009. L’éminent Paul McGuireannonce être en voie de terminer son premier roman. Benjo relaie l’information sur son blog et plaisante sur l’acquisition des droits de traduction. Dès le lendemain, un éditeur le contacte et le projet est lancé.
Parue il y a environ un an, la version originale de Lost Vegas a massivement séduit, au sein de la communauté poker comme en dehors. La lecture de la 4e de couverture de l’édition française permet mieux qu’un long discours de comprendre pourquoi :
« Où pouvait-on en une nuit : manger un steak pour une poignée de dollars, s’incruster dans un mariage mexicain, se faire plumer au black jack par un croupier nommé Dong, jouer au vidéo poker pendant treize heures d’affilée, siroter une piña colada servie dans une noix de coco, taxer une cigarette à une vieille de 85 ans sous aide respiratoire, foncer à bord d’une limousine aux frais de la princesse jusqu’au Spearmint Rhino, s’y frotter la queue contre une ex-Miss USA, dégueuler à l’arrière d’un taxi conduit par un ancien para, sniffer de la coke bas de gamme dans les toilettes du O’Sheas, et finir par trouver la carte miraculeuse, celle qui défonce la paire d’As de votre adversaire et vous fait gagner un tournoi de poker ? À Las Vegas, et nulle part ailleurs. »
Les éditions Inculte présentent le livre en ces termes : « Derrière l’image de Las Vegas, métropole gigantesque aux néons luisants, se cache un visage blafard, celui des losers exsangues, des parieurs éreintés, des prostituées camées et des motels croulants. Dans Lost Vegas, le journaliste américain Paul McGuire raconte les arrière-cours du gaming business, les tricheries et les pactes faustiens des casinotiers, la réalité sordide d’une ville qui révèle plus qu’aucune autre la misère humaine.«
Quant à Benjo, ami de l’auteur et responsable de la traduction française, il est sans doute le mieux placé pour parler d’un livre qu’il décrit sur son blog comme « un mémoire savoureux sur la Ville du Vice, les World Series of Poker et tout ce qu’il y a autour. Un objet littéraire non identifié, fourmillant de ces personnages et situations bizarres qu’affectionnent l’auteur, personnage principal d’une virée au coeur et en marge d’une ville qu’il aime et déteste à la fois« .
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