La mémoire du roman

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APPEL À CONTRIBUTION

Information publiée le mardi 31 mai 2011 par Ivanne Rialland (source : Sonia Théberge-Cockerton)

Date limite : 15 septembre 2011

 

Équipe de recherche TSAR («Travaux sur les arts du roman»), Université McGill, 22-23 mars 2012

Au sein de ce que Judith Schlanger a appelé la «mémoire des oeuvres», existe-t-il une mémoire propre au roman? L’idée peut s’entendre de deux façons: il peut s’agir de la mémoire que nous gardons de ce que le roman a créé (ses œuvres, ses personnages, ses histoires) comme il peut s’agir de la mémoire dont il est le dépositaire (mondes dont il a gardé le souvenir ou qu’il a entrevus, manières propres à lui de voir les choses). Si le roman constitue l’une des formes majeures de la pensée et de l’imagination occidentales, qu’en est-il du rôle joué dans cette pensée et cette imagination par sa mémoire et la mémoire que nous avons de lui?

Trois grands axes de réflexion sont ici possibles:

• de quoi le roman conserve-t-il la mémoire? Au-delà de tous les détails documentaires qu’on peut y puiser et qui servent le savoir historique, de quelle conscience générale le roman est-il le gardien? Quelles questions, quelles découvertes et quelles expériences relaie-t-il d’une oeuvre à l’autre et qui sans lui risqueraient de se perdre ou de ne plus être comprises de la même façon?

• comment le roman se transmet-il? Alors que les autres arts – poésie, théâtre, musique, peinture – se transmettent au premier chef par la continuité (avec toutes les variantes et les modulations qu’on voudra) de leurs formes, le roman n’a a priori aucun fil formel continu, sinon celui, peu spécifique et partagé avec quantité d’autres «récits», d’être une oeuvre en prose d’une certaine longueur, mettant en scène des personnages de fiction. Si ce n’est par sa forme, par quels repères, par quel témoin transmis le roman construit-il sa propre histoire?

• comment gardons-nous la mémoire d’un roman? Il n’est pas nécessaire, pour conserver un souvenir actif et précieux d’un roman que l’on a aimé ou qui nous a marqué, de le relire. Pourtant on ne peut jamais se souvenir d’un roman que de façon partielle ou générale. De quoi alors nous souvenons-nous? Qu’est-ce qui, dans un roman, résiste à l’oubli ?

Lire la suite : http://www.fabula.org/actualites/la-memoire-du-roman_45033.php

Url de référence : 
http://tsar.mcgill.ca/fr_index.html

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