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La 5e Université d’Angoulême s’intéresse à la relation entre les auteurs et les éditeurs

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Signe des temps : La 5e Université d’Angoulême s’intéresse à la relation entre les auteurs et les éditeurs 
31 mai 2011

La 5e Université d'Angoulême s'intéresse à la relation entre les auteurs et les éditeurs

 

Alors qu’elle n’a jamais été aussi tendue qu’aujourd’hui, la relation entre auteurs et éditeurs est au cœur du millésime 2011 de l’Université d’été d’Angoulême. Coincé entre une dictature du marché qui tend à l’asservir et la nécessité d’exister par son art, le créateur de bande dessinée est aujourd’hui confronté à des choix cornéliens. Pas facile de s’y retrouver.

On l’a vu il y a quelques jours, le malaise des auteurs est une réalité. Celui des éditeurs et des libraires également. On a vu aussi aux nombreuses réactions postées dans notre forum que le débat a du mal à s’inscrire dans une rationalité posée, tant certains acteurs sont à cran, partagés entre un discours de radicalité qui confine au débat idéologique un peu vain et une réactivité passionnelle qui cache mal la vacuité prospective face à une situation inédite dans l’histoire du 9e art.

Comme chaque année, on a du mal à décrypter quelles sont les intentions de cette université d’été dont les programmateurs restent semble-t-il dans la circonspection, comme si cette institution qu’est la Cité de la Bande dessinée préférait ne pas choisir son camp, plutôt que de jouer un rôle moteur dans les mutations qui s’opèrent aujourd’hui.

Ainsi, l’introduction inaugurale de Benoit Berthou revient sur le thème de l’année dernière, le « bouleversement numérique », comme s’il était la cause ou la solution de la situation actuelle, alors qu’on sait qu’il n’en est qu’un des symptômes, et certainement pas le plus crucial.

Heureusement, avec le débat « Vivre de son métier, vivre de son art », on entre vite dans la question du statut de l’auteur. Autour de la table, le créateur Jean-Luc Loyer, dont on est content qu’il soit représentatif d’une situation médiane (ni un best-seller, ni un « indépendant », juste un simple auteur « mainstream »), un juriste, un membre du CNL et un autre de l’organisme collecteur de la sécurité sociale l’Agessa.

S’ensuit un « portrait sociologique » avec François Boucq, encore un juriste : Sébastien Cornuaud, etThierry Groensteen, historien et théoricien de la bande dessinée ainsi qu’un représentant de la Société des gens de lettres.

La 5e Université d'Angoulême s'intéresse à la relation entre les auteurs et les éditeurs
Aude Picault est le « témoin graphique » de cette édition.

Lire la suite : http://www.actuabd.com/Signe-des-temps-La-5e-Universite-d

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