(Livre à paraître à la rentrée littéraire de septembre : lecture en partenariat avec Libfly)
Attention : ce livre peut vous causer de graves lésions au corps et au cœur. Ce livre brûle. Risque de combustion spontanée en vue pour les lecteurs inflammables. Un roman bien de son temps qui fait écho aux révolutions et mouvements sociaux de ces derniers mois au Maghreb, en Grèce, en Espagne, etc.
Dans ces « chroniques de la dernière révolution » on suit un groupe de militants anarchistes nommé Flying Freedom. Des Chroniqueurs, jeunes de 13 à 27 ans font la révolution en écrivant des articles dénonçant les injustices dont ils sont les témoins. Tout un système est organisé pour que les Chroniqueurs n’aient besoin de rien : ni argent, ni papiers, ni logement (ils sont pris en charge par l’organisation dès que leur premier papier est accepté). Internet est la pierre angulaire de cette révolution en marche dont le centre est l’Espagne. Les actions les plus spectaculaires de ce groupe qui peut faire penser à une secte dont Y serait la prêtresse sont des « jumps » : des sauts dans le vide depuis des building ou des arbres, autant dire des suicides collectifs et ce dans le monde entier au grand dam des forces de police.
Etrange univers que celui d’Antoni Casas Ros déjà découvert avec « Le Théorème Almodovar », excellent roman lu il y a quelques années. On navigue entre rêve (la fin du sida dans le monde grâce à un couple de lesbienne : l’une chercheuse ayant découvert le traitement et l’autre indienne milliardaire décidée à distribuer gratuitement le médicament) et cauchemar (des suicides de masse d’adolescents un peu partout dans le monde, une répression sanglante notamment en France sous le nom de Forces Sombres).
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