La quête de la mémoire
le 31.05.11 | 01h00
| © D. R.
Saïd Hilmi , comédien au talent avéré et à l’humour sarcastique, a décidé de convoquer la mémoire pour livrer des pans entiers
de sa vie à travers la publication d’un beau livre autobiographique intitulé Plume qui délire, publié aux éditions Dalimen.
A l’occasion de la sortie de son livre, l’homme de culture, Saïd Hilmi, a convié des invités de marque à une cérémonie, samedi dernier, au niveau du cercle Frantz Fanon de Riad El Feth. Il ne pouvait pas célébrer cet événement heureux sans ses amis de toujours. Des amis qui l’ont accompagné tout au long de sa riche carrière artistique. En véritable hôte de cérémonie, Saïd Hilmi a accueilli, avec une grande émotion, des invités de marque dont, entre autres, Nouria, Sid Ali Kouiret, Mohamed Hilmi, Mohamed Lamari, Ahmed Rachedi, Hamidou, Zhor Drif, Zahia Benarous, Hocine Yacef, Drif Abdelkader. Dans son allocution d’ouverture, Saïd Hilmi a fait appel à ses talents de dramaturge pour annoncer aux présents qu’il était atteint d’une maladie incurable. Son mal est tel qu’il a refusé un traitement provenant des Etats-Unis. Il exhibe de sa poche un fanion aux couleurs de l’Algérie. Beaucoup n’avaient pas compris que l’artiste leur avait offert en live un numéro factice.
D’une voix étouffée par l’émotion, Saïd Hilmi remerciera l’assistance d’être venue aussi nombreuse. «Vous m’avez honoré de votre présence. La sortie de mon livre n’est qu’un prétexte pour vous réunir. Je vous dédie mon livre», lance-t-il. Des salves d’applaudissements retentirent dans la salle. S’ensuivirent des accolades et des discussions à bâtons rompus avec ses amis. En aparté, Saïd Hilmi, nous confie qu’il n’a pas la prétention d’être une grande plume, ou encore moins d’agresser les auteurs et les écrivains. A chacun son métier. «A travers mon livre, j’ai réussi à rassembler des amis de cœur. Ce sont des amis qui m’ont convaincu d’écrire en me disant que c’était un crime de ne pas le faire. Il est important de laisser quelque chose derrière soi pour la postérité et pour le public», avouera-t-il. A travers Plume en délire, l’auteur a tenté de donner un aperçu sur son capital expérience. Cette écriture, par bribes, remonte à plus de trois ans. Sa fille Ryma lui a été d’un soutien indéfectible dans ce projet d’écriture réussi.
Lire la suite : http://www.elwatan.com/culture/la-quete-de-la-memoire-31-05-2011-126715_113.php