Les temps sont durs pour le monde de la documentation en général et les documentalistes en particulier : crise économique, restrictions budgétaires, fermetures de services, dilution de la fonction documentaire, développement d’Internet et du Web social et son appropriation par les utilisateurs… Les écoles de formation telle l’INTD-CNAM se font du souci, l’ADBS également car les budgets formation sont en baisse partout et les adhérents ne sont plus au rendez-vous… les enseignants au bénéfice de la formation initiale ne savent plus à quels saints se vouer… En bref, beaucoup de questions, de questionnements, d’inquiétudes pour l’avenir…
La comparaison avec les autres branches n’est pas à l’avantage des documentalistes: le monde des archives et et celui des bibliothèques semblent nettement mieux tirer leur épingle du jeu, on ne compte plus les projets en cours de nouvelles bibliothèques ou de leur rénovation ; les bibliothèques numériques explosent partout, ainsi que les projets d’archivage numérique. La veille et le knowledge management sont repris par d’autres secteurs comme les écoles de commerce et de management.
Que s’est-il donc passé ? N’avons-nous rien vu venir ? Il semble que oui, pris dans un quotidien souvent chargé de tâches multiples et variées, empêchant de voir la gravité de la situation. A notre décharge, il est vrai que les évolutions de la technologie sont continuelles et parfois difficiles à suivre, à moins d’être connecté en permanence sur Twitter ou Facebook…
Lire la suite : http://www.jpaccart.ch/