Des héros de polar ou d’espionnage qui survivent à leur créateur, c’est de plus en plus fréquent. Le James Bond de Ian Fleming réssuscité par Sebastian Faulks et Jeffery Deaver, le Jason Bourne de Robert Ludlum perpétué par Eric van Lustbader, le Sherlock Holmes de Conan Doyle qui réapparait sous la plume de Caleb Carr… les exemples abondent, sans oublier les « franchises » qui perpétuent les noms d’auteurs décédés par la grâce d’auteurs plus anonymes.
C’est maintenant au tour de Robert B. Parker de devenir immortel, un an après sa disparition. Son éditeur américain vient en effet d’annoncer qu’Ace Atkins reprenait la série du détective Spenser et Michael Brandmann celle de Jesse Stone. Joan Parker, veuve de l’auteur, a donné sa bénédiction aux deux projets. Une aubaine pour les producteurs TV, qui ont déjà adapté les deux séries du vivant de leur créateur.
L’annonce du double contrat coïncide avec la parution posthume, aux Etats-Unis, du dernier Spenser écrit par Parker, « Sixkill », une enquête où il doit prouver l’innocence d’un acteur célèbre dans le meurtre, à Boston, d’une jeune fan de cinéma.