Ah, oui, effectivement, cela peut poser comme un léger problème…
Rédigé par Clément S., le mercredi 23 mars 2011 à 15h06
Faire lire 50 livres aux élèves du Royaume-Uni en une année, le pari est ambitieux. Et Michael Gove, le ministre de l’Éducation le soutient avec la plus grande force. Parmi les auteurs à découvrir, Pullman, Rowling ou encore Lewis… Vraiment raisonnable ?
C’est qu’à vouloir relever le niveau de lecture dans le pays, après avoir constaté une véritable carence, on en arriverait presque à dire des bêtises ? Ou plutôt, à manquer de cohérence, estiment certains écrivains britanniques. (notre actualitté)
Ainsi, Anthony Bowe s’étonne de la flagrante contradiction entre la volonté du ministre et les décisions de coupure de budget pour les bibliothèques publiques, ou encore les fermetures directes de ces établissements. Et même, dans le cadre des plans d’encouragement à la lecture, l’initiative Bookstart, qui avait vu son budget réduit à peau de chagrin, alors que sa subvention émane directement du ministère. (notre actualitté)
« C’est toujours une bonne chose que d’entendre parler de l’importance de la lecture chez les enfants, et qu’elle soit reconnue. Mais plutôt que de fixer un nombre arbitraire de livres que les enfants devraient lire, je me dis que c’est la qualité de l’expérience de lecture qui pose problème », explique-t-il. Les objectifs numéraires compteraient moins que le plaisir même de lire ? Naaaan !
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