THIERRY DUCRET, chargé de mission au Centre régional du livre lecture Picardie (CR2L), aide la filière de l’édition à mieux s’organiser.
Trois questions à À Thierry Ducret
À quoi sert le Centre régional du livre ?
L’idée est d’animer un réseau et d’accompagner la filière, éditeurs, libraires et auteurs vers davantage de professionnalisme. Nous conseillons par exemple les éditeurs pour les aider à mieux vendre, les libraires pour la gestion des stocks ou encore les auteurs qui n’arrivent pas à être publiés.
Comment se porte l’édition picarde ?
C’est une période difficile pour les petits éditeurs. Il s’agit de microstructures d’un ou deux salariés qui ont du mal à exister dans un contexte de globalisation de l’édition. Il est pourtant essentiel qu’elles existent car elles garantissent la diversité de l’offre culturelle.
L’édition numérique représente-t-elle un danger ?
Je ne crois pas. Le livre électronique est complémentaire, mais il ne remplacera pas le papier. On peut toujours emmener un livre sur la plage et l’oublier au soleil. Ce n’est pas le cas d’une tablette numérique.