Interview: Olivier Du Payrat, directeur du livre et de l’écrit à ECLA: le soutien de l’Aquitaine à ses éditeurs | |
Arrivé en 2006 à la Région Aquitaine pour prendre la responsabilité du service des industries culturelles, au sein de la direction de la culture, Olivier Du Payrat est, depuis début février, directeur du livre et de l’écrit au sein d’ECLA, l’agence régionale pour l’Ecrit, le Cinéma, le Livre et l’Audiovisuel. A ce titre, il rappelle, ici, l’importance du soutien de la Région aux éditeurs d’Aquitaine présente au Salon du livre de Paris (18-21 mars) et désormais à la Feppia qui, pour la première fois dans l’enceinte du Salon, permettra de découvrir des labels indépendants défenseurs de la création musicale. |
@qui.fr – Olivier Du Payrat, l’Aquitaine à travers Ecla est présente, cette année encore, au salon du livre auprès des éditeurs; certains qui y reviennent, d’autres y viennent pour la première fois. Ecla est toujours fidèle à ce soutien à là création dans un salon dont on s’est demandé, un moment, s’il allait perdurer ?
Olivier Du Payrat - C’est un engagement historique de l’Aquitaine, une région attachée au Livre de longue date et qui reste fidèle à ce média, à l’enjeu de création qu’il représente. Il y a vraiment une fidélité au livre dans cette région, peut être plus que dans d’autres territoires. Sur les évolutions du salon et sa perennité, ça renvoie aux interrogations qui ont cours dans le microcosme parisien, dans les grandes maisons d’édition parisiennes. Au jeu d’acteurs sur la place parisienne ou d’ Île-de-France. On est, nous, petit poucet par rapport à çà.
@! – Et ça vous va bien ?
O. D. P. - Oui ! Vous savez, c’est à la marge que les choses intéressantes se vivent. C’est, en tout cas, l’occasion d’une vitrine incontournable pour les éditeurs installés en région; un enjeu tout à fait prioritaire du travail de l’agence Ecla pour le compte de la Région, vis à vis des éditeurs régionaux.
Si l’agence ne faisait pas ce travail là, soit ils ne viendraient pas, soit ils se trouveraient, à droite au fond du couloir… dans des conditions qui ne leur permettraient pas de tirer parti du salon, comme ils peuvent le faire aujourd’hui. La capacité habituelle à mutualiser les moyens, à être à Paris collectivement, présente vraiment un intérêt. Et cela même, au delà du seul fait qu’il y a un investissement financier d’Ecla, venant en complément de celui de la Région et des éditeurs.