Hier, 16h25
La brocanteuse n’était pas une voleuse ! En confirmant, dans son arrêt rendu vendredi 11 mars, qu’elle est la propriétaire des manuscrits litigieux de Cioran (1911-1995), trouvés en février 1998 dans la cave de l’écrivain, la cour d’appel de Paris a lavé l’honneur de Simone Baulez, qui se trouvait au coeur d’un incroyable imbroglio juridique.
Tout remonte à plus de dix ans, quand Henry Boué, frère et légataire universel de Simone Boué, compagne de l’illustre écrivain roumain, morte en septembre 1997, avait demandé à Simone Baulez, brocanteuse, de vider ‘complètement des meubles et objets s’y trouvant l’appartement qu’occupait Simone Boué, 21, rue de l’Odéon, Paris 6e, 5e étage’.
Dans ce modeste deux-pièces, beaucoup de beau monde avait défilé avant la brocanteuse : des notaires, des commissaires- priseurs, des représentants du Centre national du livre (CNL), et surtout Yves Peyré, directeur à l’époque de la bibliothèque Jacques-Doucet, à Paris. Car, avant de mourir, Simone Boué avait fait don des papiers de son compagnon à la chancellerie des universités de Paris, qui avait prévu de les confier à cette bibliothèque littéraire, réputée pour la richesse de ses fonds d’archives.
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