Un homme de 65 ans a été retrouvé, égorgé, dans son appartement des beaux quartiers parisiens.
Le corps de Jimmy D. a été trouvé dimanche soir vers 19 h 20 dans son appartement du VIe arrondissement parisien, rue d’Assas MaxPPP
La semaine prochaine, Jimmy D. avait rendez-vous dans les Cévennes, pour la préparation d’un livre sur une compagnie de chemins de fer locale dont il envisageait de raconter l’histoire. Le 15 avril, il avait prévu son départ pour l’Ouzbékistan. Quinze jours de vacances, à randonner dans la steppe. Deux projets brutalement interrompus dimanche, en début d’après-midi, dans l’appartement du VIe arrondissement parisien de l’homme de 65 ans, rue d’Assas. Un expert réputé des salles de ventes de l’hôtel Drouot.
Le corps de Jimmy D. a été trouvé dimanche soir vers 19 h 20 par l’un de ses amis, avec qui il devait dîner. Abandonné, égorgé, dans son lit, au quatrième étage de l’immeuble. Les premières constatations laissent estimer que le décès remonterait au début de l’après-midi de dimanche, et que l’appartement du Quartier latin, situé à quelques pas du RER Port-Royal, n’avait pas été cambriolé. Un inventaire plus détaillé avec l’aide des membres de sa famille sera probablement mené dans les jours qui viennent.
« Un type très pointu »
Originaire d’une petite ville minière du Gard au nord d’Alès, premier des trois enfants d’un électricien d’une houillère des Cévennes, Jimmy D. avait commencé sa carrière comme instituteur en banlieue parisienne. Puis, au hasard des rencontres, il avait pris une autre orientation : « Il y avait un libraire du VIe arrondissement spécialisé dans la médecine qui cherchait quelqu’un pour des recherches destinées à un catalogue sur les instruments scientifiques anciens », raconte son frère Jack. Une occasion qui fera toute sa carrière, puisqu’après avoir intégré cette prestigieuse librairie de livres anciens en tant que salarié puis comme actionnaire, il deviendra un expert respecté auprès de plusieurs commissaires-priseurs dans ce domaine. « C’est un type gentil, carré, très droit, se rappelle un commissaire-priseur parisien en relation avec Jimmy D., et très pointu, notamment sur les microscopes. J’ai un dossier en cours, je ne sais pas à qui m’adresser… Je suis très ému, j’espère que tout ça se résoudra rapidement. »
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