Le Guardian commente le livre du linguiste Nicholas Ostler qui prédit la disparition de l’anglais comme langue universelle.
Voilà un article du Guardian, repris dans Courrier International, qui n’est pas passé inaperçu à Sorosoro : « Le jour où l’anglais s’éteindra ». Selon le linguiste britannique Nicholas Ostler, directeur de la Foundation for Endangered Languages, l’anglais comme langue de communication universelle disparaitra, du fait des progrès de la traduction automatique. C’est la thèse un brin provocatrice de son livre paru récemment en Grande Bretagne, The Last Lingua Franca – English Until the Return of Babel.Nicholas Ostler parie donc sur le développement du « traitement automatique des langues » et prédit que bientôt « tout le monde parlera et écrira dans la langue de son choix et pourra se faire comprendre ».
Selon lui, avec l’affaiblissement de l’hégémonie anglo-américaine, l’anglais perdra alors de son influence et ne sera supplanté par aucune autre langue universelle. Et le chercheur de conclure que « nous assisterons à un retour à l’état de Babel ».