Co-auteur de deux ouvrages interdits jusqu’ici en Tunisie sur le système Ben Ali, le journaliste français Nicolas Beau est venu présenter ses livres.
On les lisait « sous le burnous », ils trônent maintenant dans les vitrines des librairies: une demi-douzaine d’ouvrages interdits sous l’ancien régime, à commencer par le livre de Jean Pierre Tuquoi et Nicolas Beau, « Notre Ben Ali » publié en 1999 et « La régente de Carthage », un ouvrage plus récent* du même Nicolas Beau, co-écrit avec Catherine Graciet et consacré aux ambitions dynastiques de Leïla Trabelsi, l’épouse de Ben Ali.
La librairie Al Kitab qui possède deux boutiques, l’une en plein centre de Tunis, avenue Bourguiba et l’autre dans un centre commercial de la banlieue résidentielle de La Marsa a invité Nicolas Beau, qui n’était pas revenu depuis vingt ans en Tunisie, à rencontrer ses lecteurs.
Le premier débat, suivi d’une séance de dédicace avait lieu ce mercredi 16 février au Colisée, une salle de cinéma du centre. Le journaliste a donné quelques clés sur la façon dont il avait enquêté et raconté sa première rencontre avec la Tunisie, au lendemain de l’accession au pouvoir de Ben Ali.
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