Par Elodie Bousquet, publié le 17/02/2011 à 19:02
»Quand on a un éditeur, on a un cadre, c’est rassurant et plus confortable », explique Kenza Boda, auteure qui s’auto-édite pour la première fois.
Kamil Porembinski/Flickr
Profitant d’Internet et du numérique pour se passer des éditeurs, de plus en plus d’auteurs publient leur livre seuls. Un procédé tentant mais non sans difficultés, explique l’auteure Kenza Boda.
Pourquoi avoir choisi la voie de l’auto-édition?
Ce n’était pas un choix au départ. L’éditeur avec lequel je travaillais sur ce projet, Leezam, s’est mis en pause. Nous avons donc rompu notre contrat à l’amiable et c’est là que j’ai décidé de tout finir moi-même, sans chercher un autre éditeur.
Cette idée m’avait déjà effleuré l’esprit plusieurs fois. Je suis quelqu’un de très autonome et je dois dire que ça me plait de ne plus avoir à consulter personne.
Comment auto-édite-t-on un livre numérique?
Comme un livre classique, hormis le côté impression et tirage papier. Là où sa se complique, et on m’a mis en garde à ce sujet, c’est pour communiquer autour de cet objet hybride et inconnu qu’est mon livre, Journal d’un Caprice. Il s’agit d’un ouvrage multimédia et on a pas encore l’habitude de promouvoir et de s’intéresser à ce genre d’objet littéraire qui mêle son, image, texte et vidéo. C’est très atypique, ça peut rebuter.
En ce qui concerne la publication pure, il me faut maintenant proposer l’application de mon livre à Apple, qui est censé la valider pour ensuite la mettre directement en vente en ligne.
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