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CRITIQUE

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Par CLAIRE DEVARRIEUX, LÉONARD BILLOT, GÉRARD THOMAS, ERIC LORET

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Cees NooteboomLa nuit viennent les renardsTraduit du néerlandais par Philippe Noble, Actes Sud, 160 pp., 18 €.Nicolas FarguesTu verrasP.O.L., 194 pp., 15,50 €.Helene HegemannAxolotl RoadkillTraduit de l’allemand par Max Stadler et Lucile Clauss. Le serpent à plumes, 304 pp., 20 €.Ron RashSerenaTraduit de l’anglais (Etats-Unis) par Béatrice Vierne, Editions du Masque, 410 pp., 20,90 €.Brigitte OllierHervéFiligranes Editions, 72 pp., 15 €.

ROMANS

Où l’on apprend que le Campari a été inventé par un Hollandais. Les rivages de ces nouvelles sont grecs, italiens et espagnols, les personnages sont souvent néerlandais, ils ont une existence liée au voyage et à l’art, aux langues étrangères. Nooteboom, avec son élégance coutumière, semble partir à la recherche du temps passé, et c’est chaque fois une histoire d’amour qui se trame. Les photographies témoignent d’un «moi» révolu, et saisissent la vérité d’autrui dont elles sont la «tragédie annoncée».«Je ne crois pas aux esprits, mais je crois aux photos. Une femme veut que vous pensiez à elle et s’arrange pour que vous trouviez une photo d’elle. Les morts en sont capables, pour peu qu’on les néglige suffisamment.»Cl. D.

Fonctionnaire à la carrière médiocre, divorcé de l’amour de sa vie, Colin, le narrateur du huitième roman du Fargues, vit seul avec Clément, son fils de douze ans, dans un petit appartement du populaire XIIIe arrondissement de Paris. De leur quotidien ponctué de moments de tendresse et d’élans de colère, il ne restera rien après l’accident qui coûte la vie à l’adolescent. L’auteur décortique le deuil, parenthèse tragiquement absurde, de ce père banal qui croyait comme tous, «que ça n’arrive qu’aux autres». Malgré le verbiage souvent prolixe, le style évite l’écueil du mélo larmoyant, et l’ironie qui irrigue les pages du roman donne lieu à quelques passages cruels d’authenticité. Après son badin Roman de l’été, Fargues, lui-même père de deux jeunes enfants, dresse un portrait plutôt juste – parfois poignant – de la paternité contemporaine. L. B.

Lire la suite :

http://www.liberation.fr/livres/01012319030-livres-vient-de-paraitre

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