De l’autofiction, du roman social, de bons romans en provenance d’outre-Atlantique, une polémique autour des confessions d’Alexandre Jardin, des hommages à Foucault ou Bergson, un salon du livre consacré aux auteurs venus du froid et Milan Kundera qui entre en pléiade. Tel sera le menu, copieux, de la prochaine année littéraire. |
Comment faire entendre le bruit de sa plume dans le roulement de tambours des 510 romans qui paraissent en cette rentrée littéraire de janvier ? Rituelle question que ne se posent plusChristine Angot (‘Les Petits’) qui revient chez Flammarion, François Bégaudeau (‘La Blessure, la vraie’, éd. Verticale), Jean Rouaud (‘Comment gagner sa vie honnêtement’, éd. Gallimard) ou Philippe Sollers qui offre, avec ‘Trésor d’amour’ (éd. Gallimard), le récit croisé des tourments amoureux de Stendhal et de son narrateur à Venise. Outre ces « autofictions » – genre que l’on pensait démodé -, le roman social sera à l’honneur avec, au cœur des soulèvements de l’Histoire, des récits d’amour passionnel ou filial : ‘Le Livre des brèves amours éternelles’ (éd. Seuil), d’Andreï Makine, ‘Rouge dans la brume’ de Gérard Mordillat(éd. Calmann-Lévy) et ‘La Belle Étoile’ de Jean Vedrines (éd. Fayard).
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