Même si des publications bilingues sont disponibles dans les librairies : La traduction du mouachah nécessaire à sa transmission à un public de culture différente
La traduction vers d’autres langues du mouachah, poésie arabo-andalouse chantée dans la nawba, revêt une importance vitale dans sa transmission à un public de culture différente et permet une plus grande sincérité de l’artiste dans son interprétation, estiment des connaisseurs de ce genre littéraire.
PUBLIE LE : 01-01-2011 | 19:59
La traduction vers d’autres langues du mouachah, poésie arabo-andalouse chantée dans la nawba, revêt une importance vitale dans sa transmission à un public de culture différente et permet une plus grande sincérité de l’artiste dans son interprétation, estiment des connaisseurs de ce genre littéraire.
Le mouachah, connu en Occident sous la dénomination de « poésie strophique », a constitué une innovation littéraire dans l’Espagne musulmane et une sorte de rupture avec la poésie arabe classique, dont une grande partie a été traduite par des traducteurs espagnols, anglais ou français. Le traducteur et écrivain Saâdane Benbabaali rappelle, dans ce sens, que « la poésie arabe est connue depuis les travaux des orientalistes du 19e et 20e siècles, puisque pratiquement toute la poésie ancienne qu’on appelle la poésie d’El-Djahilia et celle des époques Omeyyades et Abbassides ont été traduites vers d’autres langues ». La poésie arabe n’est pas une poésie « ignorée » mais la poésie andalouse « n’est pas encore traduite dans toute son intégralité », notamment, le mouachah qui est souvent chanté dans le Maghreb par des interprètes de musique andalouse, relève M. Benbabaali.
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