La conservatrice Nathalie Strasser sort le premier de trois volumes. Les suivants se verront consacrés aux Pays Nordiques et à la France.
© Photo tirée du livre | Le petit dessin de Vittore Carpaccio (vers 1460-vers 1525) de la Collection Bonna.
ÉTIENNE DUMONT | 29.12.2010 | 11:41
Ce fut un collectionneur secret, puis discret. Le temps où son nom se murmurait semble aujourd’hui bien lointain. Il y a plusieurs années que Jean Bonna, né en 1945, est sorti du bois. Le Genevois a commencé par montrer ses dessins français en 2005 à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris, dont il reste un des mécènes. Ces feuilles, et d’autres, ont ensuite voyagé d’Edimbourg à New York. Un florilège a bien entendu été aussi présenté dans notre Musée d’art et d’histoire. Jean Bonna était lié à l’ex-directeur Cäsar Menz.
On connaît désormais bien la trajectoire de l’ancien banquier privé, qui a commencé à acheter des livres anciens enfant. Les éditions originales l’ont mené aux autographes, (un peu) à la gravure et surtout au dessin. Nous restons ainsi dans le monde fragile du papier.
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