Par Maître Anthony BEM | 20-12-2010
L’exploitation d’une œuvre d’un salarié suppose en principe la conclusion d’un acte de cession de droits d’exploitation conforme aux dispositions du code de la propriété intellectuelle entre ce dernier et son employeur.
La législation française investit l’auteur de l’œuvre du bénéfice initial de la protection du droit d’auteur.
La qualité d’auteur appartient à la ou aux personnes qui sont intervenues dans le processus de création de manière originale dans l’univers des formes. En sont donc exclu l’exécutant matériel – le façonnier – ou celui qui a fourni l’idée.
La loi présume que la qualité d’auteur appartient à celui sous le nom duquel l’œuvre est divulguée (CPI, art. L. 113-1). Toutefois, il s’agit d’une présomption simple qui peut être combattue par la preuve contraire. Cette preuve est libre et peut être apportée par tout moyen.
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