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« Le sourire du Diable », en auto-édition

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Interview: Gaelle Perin

19 décembre 2010 – Par Samuel

Gaëlle Perrin est l’auteure du livre « Le sourire du Diable », paru en auto-édition. Cette forme de publication n’est pas des plus évidente, mais elle a tout de même porté ses fruits pour Gaëlle qui nous fait part de son expérience. Rencontre avec ce nouveau talent.

 

Gaelle Perin

Gaëlle Perrin, si vous deviez vous présenter en quelques mots ?

Ça commence fort avec une question qui tue!

Pour y répondre (et surtout que Benoît Severac n’y voit là aucun plagiat!!), je vais vous donner ma journée type:

- levée à 7h00

- réveil de deux nains de jardin, petit-déjeuner, habillage, coiffage

- largage des schtroumphs à la crèche et à l’école.

- 8h45: arrivée dans mon bureau et on attaque gaiement la comptabilité de la mairie.

- 17h: récupération des monstroplantes (ça, c’est pour les jeunes de ma génération!)

- 18h: vie quotidienne d’une blonde mère de famille, avec un soupçon de facebook

- 20h30: extinction des feux pour les nabots et début de ma seconde vie: écriture, lecture!

Donc si je devais me présenter en quelques mots, ce serait: overbookée mais heureuse!

Vous êtes l’auteur du livre « Le sourire du diable ». Pouvez-vous nous parler un peu de ce roman ?

Il s’agit d’un roman policier à l’américaine: Il se passe aux USA, avec des personnages typiquement américains.

J’avais envie de toucher à un milieu un peu tabou, j’ai donc utilisé le milieu des sectes comme trame de fond. A cela j’ai ajouté quelques meurtres, une pincée d’enquête, un soupçon d’idylle, j’ai mélangé et jeté ça sur papier. Le gâteau a mis trois ans à cuire pour finalement dorer à souhait il y a deux ans.

Je l’ai laissé mûrir un peu et il est enfin sorti en début de cette année.

Comment est né ce roman ? D’où vous est venu l’idée ?

Ce roman est né alors que j’écrivais la fin du premier. J’ai la hantise de finir mes livres, du coup, j’en attaque un autre en même temps, histoire de pallier le manque!

L’idée de cette intrigue est venue d’une discussion avec une amie qui connait très bien le monde des sectes. Et les tentatives pour en sortir. Ensuite, j’ai créé quelques personnages et l’histoire se raconte d’elle-même. Il suffit de suivre derrière, ce qui n’est pas forcément évident: l’histoire du début se tranforme, change, bifurque… pour finir généralement très loin de l’idée de départ. Et c’est ce que j’aime dans l’écriture.

Un rien nous donne l’inspiration: un homme croisé dans le métro se retrouvera dans la peau d’un commissaire de police sans jamais le savoir!

Vous avez optez pour l’auto-édition me semble-t-il ?

Effectivement, c’est de l’auto-édition. Et ce n’est pas forcément au départ un choix! mon premier roman a été publié par une petite maison d’édition lyonnaise. Pour celui-ci, j’ai essayé les grandes maisons d’éditions (un petit coup d’orgueil de l’écrivain amateur) et j’ai commencé une collection de lettres de refus. Mais je n’ai jamais eu d’explications concrètes sur ces refus. Alors j’ai fait lire mon manuscrit à des gens que je savais neutres. J’ai eu des critiques positives et négatives. J’en ai pris note, remanié le roman et relancer la machine. sans succès. Mais j’ai appris que j’avais un lectorat quand même. La critique était plutôt bonne, même si je sais que je ne détiens pas un Pultizer dans les mains! Alors je me suis lancée dans l’aventure de l’auto-édition, à ma petite échelle. Et ça a marché plus que ce que je pensais! l’auto-édition de ce livre, qui a un certain coût et un coût certain, a été rentabilisé en moins de deux mois. J’ai été invitée au salon du Polar de Saint-Chef en Dauphiné, à l’occasion des rencontres des amis de San Antonio, j’y ai rencontré des auteurs confirmés (dont Maxime Gillio, Gilles Caillot, Marin Ledun, Yal Ayerdhal…) et des lecteurs plus que sympathiques (pour n’en citer qu’un: M. Boidin, exceptionnel). Ce fut une expérience hors norme pour moi qui me débat pour faire connaître mes écrits. C’est un parcours du combattant, je suis seule pour tout faire: distribution, publicité, vente. Ce n’est pas simple tous les jours mais je m’accroche et j’ai eu la chance de tomber sur des auteurs qui me tendent la main: l’exquise nouvelle sur facebook en est la preuve, Maxime Gillio et David Boidin (encore eux!) m’ont invitée à y participer et c’est un vrai régal.

Lire la suite :

http://vioco.fr/interview-gaelle-perrin/

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