Poète d’origine camerounaise, Paul Dakéyo, était l’invité d’honneur d’Akwaba Culture pour la remise du Prix Ivoire pour la littérature africaine d’expression francophone. Entre engagement et lutte pour que son peuple ‘’vive de lumière et de rêve’’, il se fait l’avocat de l’industrie du livre en Afrique.
Pensez-vous qu’il est important aujourd’hui que l’Afrique ait d’autres prix littéraires ?
Oui. Dans la mesure où nous n’avions que le grand Prix de l’Afrique noire, le Prix du président de la République au Sénégal et ici et là, quelques prix méconnus. En mettant sur pied le Prix Ivoire, Akwaba culture vient donner la chance aux auteurs du continent de pouvoir participer à leur éclosion. C’est un moyen de promouvoir le livre et la littérature africaine en Afrique et au-delà du continent.
En tant que poète africain, que recherchez-vous aujourd’hui dans vos textes ?
J’ai commencé à écrire comme tout africain au lycée. J’ai pu publier quand j’étais à l’université à Paris. J’écris, aujourd’hui, pour dire l’Afrique, tout simplement. Pour dire ce qui se passe, pour chanter l’amour, pour vanter l’amitié, chanter la fraternité. C’est le but de l’écriture pour moi.
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