Sans vouloir surfer sur l’une des thèses du dernier prix Goncourt, Michel Houellebecq analysant comme d’autres qu’en ces temps de crise financière, le marché de l’art (et en l’occurrence des manuscrits et livres rares) est une valeur refuge, on ne peut qu’en convenir : notre bon Arthur Rimbaud qui tira le diable par la queue une bonne partie de sa vie a aujourd’hui une cote du tonnerre chez les bibliophiles et les collectionneurs.
Et bien sûr chez les spéculateurs (il y en a aussi).
On va le vérifier une nouvelle fois le mercredi 15 décembre chez Sotheby’s (à Paris) à l’occasion de la dispersion d’une collection privée axée sur les grands noms de la fin du XIXe.
Le plus épatant, c’est que le catalogue ne mentionne aucune œuvre manuscrite, aucun lot où le poète carolo n’aurait ne serait-ce qu’apposé sa griffe.
Il est en revanche le centre d’intérêt de quelques-unes des pièces majeures de la vente.
Lire la suite :