Par lepremierecho
Avant même de nous intéresser aux contenus (les textes), intéressons-nous aux éditeurs, à ceux dont le métier (et la passion) est de donner vie à ces contenus. L’édition numérique est aujourd’hui diverse et, malheureusement, souvent trop éparpillée. Les positionnements sont différents : pur éditeur, libraire, auto-éditeur, éditeur/développeur. Chacun cherche la meilleure place pour être entraîné par la vague numérique. Mais cette vague, tout le monde l’attend, certains l’aperçoivent, mais de là à savoir comment la surfer, il y a un pas, un grand pas qu’il est difficile d’effectuer.
iBookstore/Amazon/Fnac sont des lieux qui bruissent d’une vie numérique. D’autres libraires encore se sont positionnés sur le marché, mais la présence ne vaut pas marché. Le temps coûte de l’argent mais permet d’effectuer des essais, d’être prêt quand tout d’un coup les vannes vont s’ouvrir. Le marché du livre numérique c’est avant tout un marché technologique. On ne compte plus les tablettes/e-readers qui se développent, avec des fonctionnalités différentes, qui donnent envie. Mais envie de lire ? Envie de tester, sûrement, certaines sont de véritables petits ordinateurs.
Pour lire quoi ? Voilà LA question. Les contenus, où sont-ils ? Disséminés, pour la plupart, des copies du papier. Où est la création ? Quelques éditeurs ont décidé de donner la chance à des auteurs, tout en réfléchissant aux supports. C’est embryonnaire mais ça existe. Heureusement. Reste à savoir si la qualité est à la hauteur du défi. Car si le prix peut représenter un frein pour bon nombre de lecteurs, le plaisir de la lecture numérique ne pourra se faire sans des choix éditoriaux à la hauteur de la littérature au sens noble du terme (et qui peut, sans aucun souci, être grand public).
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Source :
http://lepremierecho.wordpress.com/2010/12/02/ledition-numerique/
