Robert Rabilly est l’un des cinq artistes en résidence, et compose en polyphonie une histoire fivoise de la fin du XIXe siècle.
Pour la deuxième année, la maison d’édition La Contre Allée accueille cinq écrivains et musiciens en résidence. Objectif : construire avec les habitants de Fives des histoires qui interrogent la mémoire d’un quartier symbole de l’ère industrielle.
«Entre Fives et Vera-Y-Pintado flotte une locomotive en suspens», murmure au micro Robert Rabilly, porté par la musique de Martin Granger. Les deux artistes en résidence se sont penchés sur le destin des ouvriers de Lille Fives partis construire le chemin de fer en Argentine. Les ouvriers y fondent à la fin du XIXe siècle le village de Fives Lille, rebaptisé depuis Vera-Y-Pintado.
Un récit en friche
Cette histoire, Robert Rabilly ne l’écrit pas seul. Lors de lectures publiques, il part à la rencontre d’habitants, de voisins, d’anciens. L’histoire se façonne ainsi grâce à des témoignages, photos ou archives. Le récit n’est jamais figé. Et c’est ce même principe qui accompagne les trois autres artistes, Amandine Dhée, Carole Fives et Louise Bronx.
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