Dans l’univers du libre, l’affaire de contamination d’un romancier de renom par une encyclopédie libre fait aussi parler.
Par Nicolas Gary
L’intrigue Houellebecq pris la main dans une possible violation de la licence Creative Commons de Wikipedia devient passionnante. Non seulement parce qu’elle pose des questions riches, masi surtout pour les acteurs qu’elle fait intervenir.
L’un des points amusants est de constater que Me Emmanuel Pierrat est intervenu pour défendre Michel Houellebecq. Or, présenter cet avocat comme directeur de la collection l’Enfer, justement chez Flammarion n’est pas tout. Il fut aussi l’avocat du romancier, dont il prit la défense dans l’affaire sur l’islam et les propos du romancier.
Le casual Houellebecq
Amusant, donc. Mais également parce que nous avons pu apprendre que Michel Houellebecq n’est pas vraiment ce que l’on appellerait un fervent défenseur de l’art libre et qu’il serait même plutôt éloigné de ces logiques participatives. De fait, le romancier serait plutôt intéressé par le profit personnel qu’il peut retirer de ses oeuvres. Pas vraiment donc du genre à partager.
Chose qu’il a pourtant faite, en empruntant certes à Wikipedia, mais également ailleurs, des morceaux qui font son roman. Le site du ministère de l’Intérieur faisait aussi partie des « victimes ». (notre actualitté)
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http://www.actualitte.com/actualite/22939-houellebecq-acta-propriete-intellectuelle-licence.htm
