Le développement des agents en France est déjà engagé même si le mouvement est plus lent qu’ailleurs. En offrant un état des lieux des pratiques, il s’agit de fournir aux acteurs du livre un certain nombre d’éléments. A travers la question de l’agent, se pose aussi la question de la relation entre l’auteur et son éditeur.
Une vingtaine d’agences recensées en France
Cette profession ne dispose pas d’un statut officiel mais elle partage en pratique des usages, notamment sur la commission :
- en général de 10 à 15% des droits,
- 20% sur les adaptations audiovisuelles,
- 20% sur les cessions de droits étrangers.
Une conséquence de l’internationalisation du marché du livre
Dans les pays occidentaux, les agents sont devenus des acteurs incontournables des métiers du livre. Certaines agences en France orientent leur offre sur un savoir-faire à l’échelle internationale. l’intérêt croissant pour l’international a en outre suscité l’émergence d’un nouveau type d’agences dédiées à la représentation d’éditeurs à l’étranger. Certains conjugent les deux activités. Ce qui pose certaines questions.
Et à l’avenir ?
L’édition numérique va-t-elle rendre les éditeurs inutiles, faire des agents les éditeurs de l’avenir ? La question se pose déjà aux Etats-Unis. En France, on peut supposer que l’édition française connaîtra un processus de normalisation et intégrera progressivement les agents.
Le métier d’agent : assurer l’intermédiation
Trouver un éditeur, travailler sur les textes, gérer les cessions de droits dérivés, les droits audiovisuels, bientôt les droits numériques, suivre la vie du livre après sa sortie, maximiser l’ensemble du contrat … autant d’interventions à géométrie variable selon le mandat fixé par l’auteur.
Les agents : pour ou contre ?
Une profession qui ne fait pas consensus. Bien au contraire, elle soulève des discussions et oblige chaque acteur à repenser sa position dans la chaîne du livre.
Source :
http://www.lemotif.fr/fr/etudes-et-analyses/etudes-du-motif/l-agent-litteraire-en-france/