La littérature jeunesse ne s’est jamais aussi bien portée. Les sagas pour adolescents se vendent comme des petits pains, les bouquins pour les tout-petits foisonnent et c’est tant mieux, car le goût de la lecture s’acquiert dès le plus jeune âge.
Le Salon du livre de Genève ferme ses portes ce soir. Chaque année, près de 100 000 personnes se pressent dans cette librairie géante. Parmi elles, combien d’enfants ? Jusqu’ici, les organisateurs n’en faisaient pas le décompte. Mais on le saura peut-être enfin cette année grâce à la billetterie électronique, promet le sous-directeur René Lambelet, qui rappelle qu’entre ceux qui viennent avec leurs parents et ceux qui se rendent à Palexpo dans le cadre scolaire, la fréquentation des enfants n’est certainement pas à la baisse: »C’est important qu’ils viennent, ce sont les lecteurs de demain »
Qui lit petit lit toute la vie, pourrait-on dire pour reprendre le titre d’un livre de Rolande Causse, spécialiste de la lecture chez l’enfant et l’adolescent. Et au vu du succès actuel des bouquins qui leur sont destinés, on a de quoi se réjouir. Malgré la concurrence des jeux vidéo et de la télévision, « la littérature jeunesse ne s’est jamais aussi bien portée, confirme Christian Poslaniec, écrivain français et spécialiste du domaine. Elle représente aujourd’hui 20% du chiffre d’affaires de l’éditio ».
À côté des sagas à succès pour ados, comme « Harry Potter » ou « Twilight », les parents, les grands-parents, les oncles et les tantes offrent des livres aux enfants dès leur plus jeune âge. Et c’est tant mieux. Car si la lecture est un outil qui permet de maîtriser la langue, de développer l’imaginaire, de structurer sa pensée, d’assimiler des connaissances, d’apprivoiser ses peurs, elle doit surtout s’enraciner dans le plaisir. Et ce plaisir-là, c’est tout petit qu’on y goûte.
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