Entretien
Bibliopolis livre sa 19 e édition, les 20 et 21 novembre. Quel est l’esprit de ce festival ?
C’est un moment privilégié et de plaisir autour des livres, de la lecture, de l’écriture et des auteurs. Nous voulons promouvoir ce goût de la lecture. Il est important de conserver l’envie de lire, dans une société où cette envie s’égrène chez les nouvelles générations, notamment les adolescents. À la bibliothèque, par exemple, on touche les jeunes jusqu’à la fin du primaire. La littérature jeunesse est très riche, très attirante. Par contre, après, quand ils passent au collège, on les voit moins. À partir de 25 ans, ils reviennent un peu vers le livre. Mais le noyau dur, ce sont les 30-50 ans.
Le thème de cette année, « Jour de fête », ne s’appréhende pas facilement à la seule lecture du programme. Comment, concrètement, associez-vous le livre et la fête ?
Il s’agit surtout de donner une approche littéraire de la fête. Christophe Sauve parlera de la place de la fête dans la culture tzigane. Dans son livre, Stéphanie Ledu évoque la fête foraine. Quand Christophe Apprill parle du tango, il fait aussi ressortir l’aspect festif de cette danse latine. Anne Sara animera un café-littéraire sur « polar et fête : un couple paradoxal ». Stéphane Pajot reviendra sur « Jour de Fête par Jacques Tati ». Nous aurons une décoration festive avec une reconstitution d’entrée de cirque, des lampions… Le thème doit être dans un registre joyeux, mais Bibliopolis reste d’abord un festival du livre.
Au fil du week-end, six cafés littéraires sont programmés. Pouvez-vous expliquer ce concept de café littéraire ?
C’est la chance de rencontrer un auteur qui manie les mots avec aisance. L’auteur fait vivre son livre oralement, à travers un échange, une discussion. Un café littéraire, c’est une ouverture, un partage, une approche de curiosité entre l’auteur, l’écrivain et le public, les lecteurs.
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