Une douzaine de Saint-Médardais et des écoliers de la ville vont ouvrir une « bibliothèque virtuelle » au Burkina Faso.
«Les livres d’auteurs africains sont davantage connus des écoliers français que des enfants d’Afrique Noire. » Safiatou Faure, burkinabée d’origine, organise tous les deux ans, à Saint-Médard-en-Jalles (33), la Biennale des littératures d’Afrique Noire. Elle est aussi la directrice de l’Agence de médiation des pays du Sahel, dont l’objet est d’établir des passerelles culturelles entre la France et ces pays particulièrement déshérités.« Les enfants d’Afrique n’ont pas accès à leurs auteurs pour deux raisons : parce qu’ils n’ont pas les moyens d’acheter les livres et parce que, de toute façon, les livres sont peu ou pas du tout diffusés en Afrique.
« Cela me désole », soupire-t-elle. Ce qui, pour beaucoup, aurait été une conclusion est, pour Safiatou, le début d’une aventure : la création d’une bibliothèque virtuelle des littératures africaines.
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