Imaginez qu’un livre qui n’existerait pas en numérique pourrait ne pas exister tout court…
Par Nicolas Gary
La semaine passée, la nouvelle avait fait son petit effet : les ventes de livres numériques dans certains secteurs de l’édition dépassaient celles des ventes papier. Ainsi, selon Nielsen BookScan, romance et science-fiction s’en sortaient plutôt très bien…
Un état de fait qui amenait à une petite réflexion. Légère, certes, mais importante. Parce que finalement, c’est l’occasion pour les détracteurs de dire que le numérique cannibalise le papier, et que nous y voilà, c’est la fin des haricots, sans fil et sans WiFi, de préférence.
Or, l’autre pan de l’équation, c’est que les lecteurs qui achètent des livres numériques ne sont justement pas lecteurs assidus, et moins encore des acheteurs de papier forcenés. En somme, le numérique ne gloutonne rien : c’est le consommateur qui bâfre. Et c’est là toute la subtilité. D’un côté en pas baisser les bras bêtement en s’avouant vaincu, alors qu’il n’y a pas de défaite, et de l’autre, comprendre réellement ce qui se passe pour un client qui achète du numérique.
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