Lundi 4 octobre, le poète suédois Thomas Tranströmer a dû se sentir pousser des ailes : quatre jours avant l’attribution du Nobel de littérature, un site de paris en ligne, Ladbrokes, le donnait gagnant à 3 contre 1, soit très loin devant Mario Vargas Llosa (25/1). Hélas pour lui, les paris sont chose incertaine et, surtout, fluctuante. Dès le lendemain, sa cote avait baissé au profit d’un Kényan, Ngugi wa Thiong’o, qui tenait la corde à 11/4. Panique dans les rédactions, branle-bas de combat pour mettre la main sur le seul livre en français de cet écrivain méconnu, puis retour à Ladbrokes où les cotations, bien sûr, n’avaient pas manqué de bouger : encore quelques heures et l’Américain Cormac McCarthy se retrouvait en pole position, juste devant le Japonais Haruki Murakami… mais toujours loin devant Vargas Llosa.
Résultat des courses : jeudi 7 octobre à 13 heures : c’est l’Espagnol d’origine péruvienne qui l’a finalement emporté. Fin des cotations… jusqu’à l’année prochaine.
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