Léopold Sédar Senghor, poète, écrivain et homme politique sénégalais, est né le 9 octobre 1906 à Joal, au Sénégal. Il est décédé le 20 décembre 2001 à Verson (14). Premier président du Sénégal (1960-1980), il fut aussi le premier Africain à siéger à l’Académie française.
Sa poésie symboliste, fondée sur le chant de la parole incantatoire, est construite sur l’espoir de créer une Civilisation de l’Universel, fédérant les traditions par-delà leurs différences. Il a également approfondi le concept de négritude, concept de Aimé Césaire. Pour lui, «La Négritude est la simple reconnaissance du fait d’être noir, et l’acceptation de ce fait, de notre destin de Noir, de notre histoire et de notre culture».
Œuvres
Poèmes
Chants d’ombre, poèmes, Le Seuil, 1945
Hosties noires, poèmes Le Seuil, 1948
Éthiopiques, Le Seuil, 1956
Nocturnes, poèmes, Le Seuil, 1961
Lettres d’hivernage, poèmes, Le Seuil, 1973
Chant pour Jackie Thomson, poèmes, 1973
Élégies majeures, poèmes, Le Seuil, 1979
Guélowar ou prince, Le Seuil, 1948
Nuit de Sine
La ruée de l’or
Femme noire
Le Lion rouge (hymne national sénégalais)
Poèmes divers, Le Seuil, 1990
Essais
Anthologie de la nouvelle poésie nègre et malgache de langue française, précédée de Orphée noir par Jean-Paul Sartre, PUF, 1948
Liberté 1 : Négritude et humanisme, discours, conférences, Le Seuil, 1964
Liberté 2 : Nation et voie africaine du socialisme, discours, conférences, Le Seuil, 1971
Liberté 3 : Négritude et civilisation de l’Universel, discours, conférences, Le Seuil, 1977
Liberté 4 : Socialisme et planification, discours, conférences, Le Seuil, 1983
Liberté 5 : Le Dialogue des cultures, Le Seuil, 1992
La Poésie de l’action, dialogue, Stock, 1980
Ce que je crois : Négritude, francité, et civilisation de l’universel, Grasset, 1988
Littérature de jeunesse
La Belle Histoire de Leuk-le-Lièvre (en collaboration), Hachette, 1953