Denis Diderot est né le 5 octobre 1713 à Langres. Il est décédé le 31 janvier 1784 à Paris. Il est à l’origine de l’Encyclopédie, une somme de toutes les connaissances du XVIIIe siècle.
Il naît le 5 octobre 1713 dans la famille d’un coutelier aisé de Langres, en Champagne. On le destine à l’état ecclésiastique mais il perd très vite la foi et mène une vie de bohème jusqu’à son mariage, à l’âge de 30 ans. C’est l’époque où il fait la connaissance de deux penseurs également anticonformistes, Rousseau et Grimm.
Diderot commence alors à publier quelques écrits philosophiques. La notoriété lui vient en 1749 avec sa Lettre sur les aveugles à l’usage de ceux qui voient, où il affiche son athéisme («Il est très important de ne pas prendre de la ciguë pour du persil mais nullement de croire ou de ne pas croire en Dieu», écrit-il notamment avec ironie). Résultat: deux mois de détention au fort de Vincennes.
C’est alors que le libraire Le Breton lui soumet le projet d’une Encyclopédie, projet dans lequel Diderot se jette à corps perdu, sans renoncer pour autant à de nombreuses publications personnelles…]
Romans
Les Bijoux indiscrets
La Religieuse
Jacques le fataliste et son maître
Contes3
Mystification ou L’histoire des portraits
Les deux amis de Bourbonne
Entretien d’un père avec ses enfants ou Du danger de se mettre au-dessus des lois
Madame de La Carlière
Ceci n’est pas un conte
L’Oiseau blanc : conte bleu
Théâtre
Le Fils naturel ou les Épreuves de la vertu, comédie suivie des Entretiens sur le Fils naturel
Le Père de famille, drame, suivi d’un Discours sur la poésie dramatique
Est-il bon ? Est-il méchant ?
Autres
Lui et moi
La Satire première
Philosophie
Essais
Pensées philosophiques
De la suffisance de la religion naturelle
La Promenade du sceptique
Lettre sur les aveugles à l’usage de ceux qui voient
Lettre sur les sourds et muets
Suite de l’Apologie de M. l’abbé de Prades
Pensées sur l’interprétation de la nature
Addition aux Pensées philosophiques
Sur l’inconséquence du jugement public de nos actions particulières (1763, remanié en 1772 ?)
Principes philosophiques sur la matière et le mouvement (1770)
Regrets sur ma vieille robe de chambre
Réfutation d’Hemsterhuis (éd. 1773). Voir : François Hemsterhuis
Supplément au voyage de Bougainville (réd. achevée en octobre 1772, Corr. 1773-1774)
La réfutation d’Helvétius (réd. 1774, Corr. 1783-1786).
Lettre apologétique de l’abbé Raynal à Monsieur Grimm (1781)
Additions à la Lettre sur les aveugles (1782)
Dialogues
Le Neveu de Rameau intitulée la Satire seconde sur le manuscrit, dialogue philosophique (réd. sans doute étalée de 1761 à 1782 ; éd. 1805).
Le Rêve de d’Alembert (réd. 1769, éd. 1830)
Entretien d’un philosophe avec la maréchale de *** (réd. 1773-1774, Corr. 1775, éd. 1777)
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