Du roman noir, et même noirissime…
Par Cécile Mazin
Le livre est paru le 3 mars 2010, et après plusieurs très beaux papiers dans la presse, et des commentaires élogieux de ses confrères, notamment Ron Rash, William Gay, publié au Masque a été récompensé pour son roman noir de chez noir.
Traduit de l’américain par Jean-Paul Gratias, son ouvrage a été récompensé du Grand prix de la littérature policière 2010, fondé en 1948 par Maurice-Bernard Endrèbe.
Les dix membres du jury ont ainsi élevé ce roman au rang des grands, voire des très grands – n’oublions pas qu’en 1948, c’est Léo Mallet qui ouvrait le bal de ces récompenses. Vous pouvez aussi retrouver la liste des lauréats sur Wikipédia.
Selon l’éditeur :
« Deux adolescents, Kenneth et sa sœur Corrie, soupçonnent que Fenton Breece, le croque-mort local, n’a pas enterré leur père de manière régulière. Effectivement, ce qu’ils découvrent lorsqu’ils ouvrent sa tombe, puis d’autres alentour, est à faire dresser les cheveux sur la tête. Puis Kenneth vole à Fenton des photos compromettantes, et Corrie s’essaie au chantage. Traqués par Sutter, un tueur psychopathe, incarnation du mal à l’état pur, que Fenton a chargé de récupérer les preuves, ils ont un accident de voiture. Corrie meurt et le garçon tente d’échapper à Sutter lors d’une poursuite implacable dans les chemins tortueux des forêts maléfiques du Tennessee, peuplées de sorcières, de squatters inquiétants et de familles terrifiées. »
Source :
http://www.actualitte.com/actualite/21668-prix-litterature-policiere-mort-crepuscule.htm