Politique du livre : l’ANEL refuse une libéralisation menaçante
Touchez pas à nos livres, ni à nos auteurs avec vos américaniaiseries !
Par Nicolas Gary
Pas question de libéraliser les investissements étrangers ni de réformer la politique actuellement appliquée dans ce domaine, voilà la réponse de l’Association nationale des éditeurs de livres (ANEL).
Voilà quelques mois, une petite affaire commence à faire son buzz : Amazon veut ouvrir un centre au Canada, pour assurer une meilleure livraison de ses clients. Problème : les libraires sont à l’affût et protestent. Si l’Américain fait son trou dans le pays, ce sera conformément aux lois impliquant une valorisation de la culture canadienne. Mais même dans ces conditions, la résistance est farouche.
Or début juillet, un nouveau coup de semonce partait du ministère pour opérer une consultation au niveau national sur la concurrence étrangère. Ottawa proposait ainsi aux citoyens de « partager leurs opinions sur l’industrie des éditions locales et si des changements doivent être réalisés sur la politique étrangère d’investissement dans le marché du livre ».
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