Richard Jorif
Amoureux des mots, mais aussi fin connaisseur d’écrivains aussi divers que Rabelais, Jean-Jacques Rousseau et surtout Paul Valéry, le romancier Richard Jorif est mort jeudi 9 septembre à Paris, à l’âge de 80 ans.
Né à Paris en 1930 d’un père antillais d’ascendance indienne et d’une mère martiniquaise, cet autodidacte s’est nourri, dès son jeune âge, de dictionnaires ( » Un remède évident à tous les maux, consolateur absolu « , ainsi qu’il l’écrit dans Le Burelain) et de littérature. Il dévore d’abord le Larousse en deux volumes, d’où lui vient sa passion de la nomenclature. Puis il découvre le Littré. Une mine d’or dans laquelle il ne cessera de puiser pour composer des romans drôles, cocasses, pleins de verve et de mots rares
Source : LeMonde.fr