Mardi 14 septembre, au siège des éditions Odile Jacob, on se récitait en boucle les mots de Louis-Napoléon Bonaparte, président de la République : » Il est temps que les méchants tremblent et que les bons se rassurent. » La veille, la Cour européenne de justice (CEJ) a invalidé le feu vert accordé en juillet 2004 par Bruxelles au rachat du groupe d’édition Vivendi Universal Publishing (VUP) par le fonds Wendel à Lagardère. » La décision de la commission relative à l’agrément de Wendel est annulée « , a déclaré la cour. Dans sa décision, le tribunal pointe le défaut d’indépendance du mandataire choisi à l’époque par Lagardère, un ancien membre du directoire d’une des filiales de Natixis Banques populaires, la banque qui était aussi chargée par le groupe Lagardère de porter temporairement les actifs de VUP.
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