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Les logiciels de lecture à l’épreuve de leur lisibilité

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La lisibilité des contenus au format numérique est souvent critiquée avec raison. Le numérique ne parvient pas à prendre en compte la lisibilité à laquelle nous ont habitués des années de typographie au service du livre et de la lecture. Lire un livre papier, bien souvent, quand il est réalisé avec savoir-faire, est une expérience bien plus agréable que de lire une page web ou un livre homothétique. Bien souvent, parce qu’il y a aussi de nombreux éditeurs et graphistes qui par incompétence ou ignorance réalisent des livres tout bonnement illisibles : police mal choisie, marges trop étroites, interlignage et espacement de caractère trop faibles ou trop larges, etc. Les exemples sont devenus nombreux à mesure que les procédés pour mettre en page du texte se sont démocratisés, sans que la technicité de ces procédés soit suffisamment au point pour faire ce travail justement. Bref, contrairement à ce que nous ont fait croire les technologies de traitement de texte, celui-ci demeure difficile à “traiter”, “à composer”, à mettre en page. Et les technologies web, qui n’ont pas été conçues pour la mise en page mais pour l’écran, n’ont pas arrangé cela.

L’art de la composition permet la lisibilité

Or, pour lire, l’art de la composition (voir les excellents livres de l’Atelier Perrousseaux par exemple) est essentiel. La présence de marges, l’interlignage, la longueur des lignes notamment sont devenues capitaux dans notre capacité à lire un texte, qu’il soit sur écran ou sur papier. Mais force est de constater qu’au format numérique cette composition peut devenir très aléatoire selon le support qu’on utilise.

Alors que les formats ePub sont très souples, très adaptables, les logiciels de lectures semblent tous avoir oublié la souplesse, permettant notamment d’éditer le CSS et donc d’adapter la plupart des variables existant dans le monde électronique aux contraintes de la typographie à l’écran. Bien souvent, ces logiciels de lecture permettent peu de liberté : impossibilité de gérer les marges à notre convenance, de préciser l’interlignage…

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http://lafeuille.blog.lemonde.fr/2010/08/30/les-logiciels-de-lecture-a-lepreuve-de-leur-lisibilite/

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