Par Nicolas Gary
Le Syndicat national de l’édition a annoncé la couleur : pour 2011, le Salon du livre sera moins étendu dans le temps, plus professionnel, mais surtout, coûtera moins cher. (voir notre actualité)
Bertrant Morisset, commissaire général de cette prochaine édition voit dans cette nouvelle formule, le moyen de parvenir à répondre aux exigences de chacun. « Reed Expo est organisateur de salons : en tant que tels, si une demande est formulée par nos clients, nous l’écoutons et tentons d’y répondre. Le Salon était déclaré trop cher, alors que durant cinq années, nous n’avons pas augmenté ses tarifs. Si l’on regarde tout autre salon, il répercute sur ses prix l’inflation. Pas nous. Nous, nous diminuons de 17 % le prix moyen, par rapport aux prix de 2010. »
L’argent, l’énervé de la guerre
Et d’ajouter : « Nous baissons les prix, et le Salon ne perçoit toujours pas d’argent public pour assurer son fonctionnement. Nous aurons un mètre carré à 177 €, autour de 200.000 visiteurs confirmés par les audits que nous effectuons et qui sont contrôlés par la suite, avec pour seul financement de l’argent venant des sociétés. Il est agaçant au bout d’un moment de s’entendre répéter que d’autres salons sont moins chers, alors que leurs chiffres de fréquentations ne sont pas aussi vérifiés que les nôtres et que leur organisation repose sur de l’argent public. »
Ouverture, fermeture, surtout écoute
Cependant, les quatre jours, du 18 au 21, toujours porte de Versailles, auront bien des horaires plus larges. Pour exemple, la journée d’inauguration, le 17 mars débutera plus tôt dans la journée et s’ouvrira à « un public de grands lecteurs ». Une salve d’invitations partira pour drainer plus d’affluence durant cette journée, au détriment des entrées payantes. Alors que l’inauguration fait venir entre 15 et 20.000 personnes, ces chiffres pourraient alors doubler, avec cette initiative.
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http://www.actualitte.com/dossiers/1136-politique-prix-professionnels-public-vendre.htm