Par Me Emmanuel Pierrat, avocat au barreau de Paris
Tandis que le versant français de l’affaire Google suit son bonhomme de chemin devant la Cour d’appel de Paris, la justice américaine, qui devait statuer le 9 août dernier, ne semble pas pressée. Le juge Denny Chin avait pourtant indiqué pouvoir se prononcer à cette date à propos de la transaction proposée par Google au milieu du livre dans le but d’arrêter le contentieux en cours.
Las, le juge Chin n’exerce pas au même rythme que le juge Ti quand celui-ci est déterminé à résoudre une affaire sous la plume de Robert Van Gulik.
Il est vrai que le contexte est particulier. Le 9 août correspondait en effet à un troisième délai accordé aux parties dans ce procès au long cours, afin d’y trouver une solution amiable. Le même magistrat paraît partisan des rapprochements à tout prix, car il a accordé, en juillet, un autre troisième délai dans une affaire connexe opposant Google aux artistes plastiques. Sans compter que Denny Chin semble préoccupé par de futurs dossiers : il a été récemment promu à la Seconde Cour d’appel, et ce après avoir tout juste entendu les derniers débats dans l’affaire Google versus l’édition nord-américaine.
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