Par Václav Richter
Dans le cadre du Mois des lectures publiques organisé dans les villes de Brno et d’Ostrava en juillet dernier nous avons accueilli en République tchèque une trentaine d’écrivains français. Parmi eux il y avait aussi Cécile Wajsbrot, romancière qui partage sa vie entre Paris et Berlin. Dans un entretien accordé à cette occasion à Radio Prague Cécile Wajsbrot a parlé de son œuvre mais aussi de l’histoire de sa famille qui est une des sources d’inspiration de ses romans. Voici la seconde partie de cet entretien.
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Vous venez de participer au Mois des lectures publiques dans les villes de Brno et d’Ostrava. Quelle a été votre impression ? Avez-vous noué un contact avec le public tchèque
« Avec le public tchèque ? C’est beaucoup dire, mais en tous cas j’ai été impressionnée d’abord par la qualité d’attention qu’il y avait, par le nombre de personnes qui venaient et l’intérêt des questions posées. J’ai été impressionnée aussi par l’organisation dans le sens où en même temps que la lecture il y avait un écran sur lequel la traduction tchèque figurait. J’ai trouvé vraiment extraordinaire cette idée de permettre aux gens d’entendre le son d’une autre langue mais de pouvoir comprendre en même temps ce qui se lit. Et c’est une performance aussi pour la personne qui déroulait le texte sur l’écran, d’arriver en écoutant simplement le texte, à s’y repérer, à savoir quel passage projeter. Voilà j’ai été donc impressionnée par cet intérêt pour la littérature, pour la France en l’occurrence.
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