Renaud Veeckman a déposé avant tout le omnde la marque Hadopi. Le début d’un combat militant pour cet opposant à cette loi répressive.
Renaud Veeckman est certes un dissident, mais un dissident à qui le droit pourrait donner raison. Cet Avignonnais de 36ans a créé l’événement en déposant la marque « Hadopi » auprès de l’Institut national de la propriété industrielle, six mois avant que le ministère de la Culture ne le fasse. Naturellement, l’institut chargé de gérer les marques a immédiatement dénoncé un risque à l’ordre public puisque cet acronyme est utilisé partout pour désigner la Haute autorité pour la diffusion des oeuvres et la protection des droits sur internet. Au moment où l’État décide d’en faire une marque déposée, Renaud Veeckman arrive vraiment comme un chien dans un jeu de quilles.
Seul le tribunal pourra décider qui est le titulaire de la marque Hadopi. En attendant, dans la mesure où l’État et l’Inpi n’ont pas réagi dans les temps, Renaud Veeckman en est sans conteste le dépositaire, c’est pourquoi son cas est de plus en plus gênant. Comble de l’insolence, il compte lancer au mois de septembre une plateforme de téléchargement légal nommée Apiadiopi. Celle-ci fonctionnerait par autofinancement comme les licences globales. Mais, contrairement aux types de plateformes actuelles développées par iTunes par exemple, l’artiste pourrait fixer librement son prix de vente.
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