Par Noémie Grynberg
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Il est bien loin le temps où Tel-Aviv n’était qu’une petite bourgade du bord de mer, nouveau faubourg juif de Jaffa, bâti par les pionniers. En un siècle, la cité s’est transformée en centre économique, intellectuel et culturel d’Israel. Métropole attirant surtout les jeunes, Tel-Aviv, la ville qui ne dort jamais, mérite-t-elle vraiment ce qualificatif ? Etat des lieux.
On dit souvent que Tel-Aviv est une ville d’Europe en Orient. Certains l’appelle même le petit New-York. C’est dire si la cité vit à un rythme trépidant. Les telaviviens et ses banlieusards aiment sortir, c’est certain. Aussi les soirées telaviviennes proposent-elles une large variété de divertissements pour tous les âges. Pour ceux qui aiment la fête et/ou la vie de bohème, Tel-Aviv offre à chaque coin de rue, dans chaque quartier, une foule de petits cafés, terrasses, bars, restaurants, discothèques, karaokés, clubs pour passer d’agréables nuits calmes ou agitées, culturelles ou simplement fun. La vie culturelle y est aussi intense. Pour les inconditionnels du shopping, il y a évidemment les nombreux centres commerciaux. Il est intéressant de remarquer que la crise économique qui sévit dans le pays depuis le début de l’Intifada, n’a pas découragé des intrépides d’ouvrir de nouveaux lieux de loisir. Tel-Aviv compte 47 salles de cinéma dont la cinémathèque, 45 hôtels, 4 grandes salles de théâtre et plusieurs plus petites, diverses salles de concert, 18 musées, de nombreuses galeries d’art et différents parcs et jardins où se promener au clair de lune. Trois des quartiers de la ville présentent chacun une ambiance particulière.
Pour commencer, le bord de mer. Pour ceux qui aiment les longues promenade au bord de l’eau à pied, en roller ou en vélo, la Tayelet est là, espace agréable et dégagé. Ses grands hôtels proposent également de nombreux restaurants, bars et discothèques, des plus typiques aux plus huppés. Le cœur-même de Tel-Aviv, entre les rues Ibn Gvirol, Dizingoff, Rotchild, Arba, concentre les lieux branchés de la ville. Quant à la fameuse Sheinkin, rue in s’il en est, malgré ses quelques cafés et restaurants, elle est moins animée le soir qu’en journée. L’ambiance y est plus calme. Enfin, le vieux port rénové et réaménagé est devenu également un rendez-vous de la vie nocturne.
Il existe des cafés de toute sorte : traditionnels, occidentaux, orientaux, internet ou littéraires. Le ‘’Cassit’’ fut l’un des hauts lieux branchés de la bohème telavivienne des années 70. Popularisé grâce au célèbre film ‘’Dizengoff 99’’, il offre aujourd’hui des soirées jazz live. Actuellement en rénovation, il devrait bientôt rouvrir ses portes aux nostalgiques d’autrefois.Quelques initiatives originales ont vu le jour dernièrement. Ainsi le ‘’DVD Café’’ offre au premier étage un large éventail de films récents ou classiques, d’action ou d’art, à louer ou acheter. Ouvert depuis mars 2002, l’ambiance maison y est décontractée. La clientèle régulière est surtout celle du nord de Tel-Aviv. On compte aussi quelques acteurs ou journalistes TV qui s’y retrouvent. Pour les plus ‘’intellectuels’’ existe le ‘’Coffee Bean’’, une chaîne américaine de cafés littéraires qui en a ouvert 4 à Tel-Aviv. La carte de ce café-restaurant permet un choix de cafés et de thés du monde entier, à consommer sur place ou à emporter. De plus, il offre à ses clients livres et revues d’art à consulter sur place. Certains des ouvrages sont des dons des clients eux-même.
Pour lire l’article : http://ma-nouvelle-vie-en-israel.blog.tdg.ch/archive/2010/08/02/tel-aviv-never-sleep-tourist.html