Traduire Terry Pratchett n’est pas une chose facile mais Patrick Couton, musicien et traducteur, se démène avec les jeux de mots et calembours de l’auteur anglais pour le plus grand plaisir des lecteurs français.
Les premiers pas dans son appartement nantais offrent déjà des surprises: le mur de l’obscur couloir qui mène à sa cuisine est couvert de livres: principalement des polars alors que la partie science-fiction et fantasy se trouve dans son salon.
“Au début, je voulais devenir interprète parce que j’aimais les langues et je voulais voyager à droite à gauche”, dit-il. “Je me suis donc inscrit dans une école d’interprétariat-traduction à Tours et, pendant trois ans, je n’ai rien fait. Je passais mon temps avec mes amis ou à jouer de la guitare.”
Après l’annulation des examens à cause de Mai 68, Patrick Couton revient sur Nantes, la ville de ses années de collège et lycée, où il devient musicien. Il y rencontre Pierre Michaut, qui, à cette époque, venait d’ouvrir sa librairie et maison d’édition “L’Atalante”, et ils deviennent amis.
“Quand Pierre a commencé à publier des livres, et comme il savait que j’avais étudié la traduction, il m’a demandé de lui traduire un livre, et j’ai accepté. C’était une autobiographie de Jim Thompson. Le livre et ma traduction ont eu une bonne critique dans Le Monde, j’ai donc continué. Mon premier travail sur un livre de Fantasy a été le Corum de Moorcock.”
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