Décédé le 2 juillet 1778 (à l’âge de 66 ans), cet écrivain et philosophe français était né à Genève le 28 juin 1712 dans une famille calviniste. Jean-Jacques Rousseau, orphelin de mère, est abandonné par son père à l’âge de 10 ans et élevé par son oncle. Son éducation se fait au gré de ses fugues, de ses errances à pied, et de ses rencontres, en particulier Mme de Warens. Sa maîtresse et bienfaitrice qui influencera son œuvre s’attache à parfaire son éducation et le contraint à se convertir au catholicisme. En 1741, Jean-Jacques Rousseau devient précepteur des enfants de Mme de Mably à Lyon. Passionné de musique, il élabore un système de notation musicale qui ne rencontre pas le succès espéré à Paris. Après un séjour à Venise, il retourne à Paris et se lie d’amitié avec Diderot qui lui demande d’écrire des articles sur la musique pour l’Encyclopédie. Jean-Jacques Rousseau vit en ménage avec Thérèse Levasseur, modeste servante, avec laquelle il a cinq enfants. Ne pouvant les élevés correctement, il les confie aux Enfants-trouvés, ce que lui reprocheront plus tard ses ennemis.
Bibliographie
Discours sur les sciences et les arts (1750),
Le Devin du village (Opéra, 1752),
Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes (1755),
Discours sur l’économie politique (1755),
Lettre à d’Alembert sur les spectacles (1758),
Julie ou la Nouvelle Héloïse (roman, 1761),
Du contrat social (1762),
L’Émile ou De l’éducation (1762),
Lettres écrites de la montagne (1764),
Les Confessions (1665-1770, publié en 1782),
Pygmalion (1770),
Rousseau, juge de Jean-Jacques ou Dialogues (1772-1776 publié en 1780),
Les Rêveries du promeneur solitaire (1776-1778, publié en 1782).
Source : atheisme.free.fr/…/e.free.fr/Biographies/Rousseau.htm