Le n° 4, 2010 du Bulletin des bibliothèques de France est paru
« Ce qui peut être évalué n’a pas de valeur », disait Chamfort, ici outrageusement tronqué pour mieux servir la cause de ce numéro du Bulletin des bibliothèques de France qui revient, deux ans après ses premiers méfaits, sur l’un des thèmes les plus polémiques du moment, lors même, et c’est un goûteux paradoxe, que l’évaluation – puisque c’est d’elle qu’il s’agit – a pour but de mettre en place, avec une rigueur toute leibnizienne, les modalités d’appréciation « objectives » des services, des hommes, des organismes.
Au sommaire :
Dossier « Évaluations »
Mesurer
Entre Lolf et Shanghai (Manuel Durand-Barthez)
L’évaluation, un levier du changement ? (Claudine Golka)
Quand les évaluateurs sont évalués (Élizabeth Bernardo)
Gérer
L’évaluation du service (Nadine Delcarmine)
Un contrat de performance à la Bibliothèque nationale de France (Nicole da Costa)
L’évaluation des services d’information des bibliothèques publiques (Steven Buchanan, David McMenemy, Christine Rooney-Browne)
À la bibliothèque de l’université de Vigo, l’évaluation se conjugue au présent continu (Gerardo Marraud)
L’évaluation des collections (Sylvie Bonnel, Sophie Mazens, Ewa Nieszkowska-Serlan)
Débattre
Défense et illustration de la bibliométrie (Yves-François Le Coadic)
Ce qu’il y a de bien (ou de mal) dans l’évaluation bibliométrique telle que pratiquée par l’AERES (Nicolas Holzschuch)
À propos
Les bibliothèques troisième lieu (Mathilde Servet)
Quand les professionnels de l’information redeviennent utilisateurs (Christophe Evans et Marie-France Peyrelong
Et toujours les rubriques habituelles : Tour d’Horizon, Critiques.