Par Antoine Schwartz
Parce que le livre est un média, il ne peut pas échapper à la critique des médias. Son industrie est concernée par des problématiques similaires à celles de la presse écrite ou de la télévision : exigence de rentabilité et de rapidité. Etouffée par un puissant oligopole qui fabrique, diffuse et promeut une grande partie des livres, l’édition alternative doit se retrousser les manches pour survivre. Nous reproduisons ci-dessous l’intervention d’Antoine Schwartz lors du jeudi d’Acrimed du 27 mai 2010 consacré à ce sujet. (Acrimed)
En 1999, l’éditeur franco-américain André Schiffrin publiait un ouvrage au titre équivoque (et fort bien trouvé) : L’édition sans éditeurs [1] (La Fabrique). Il y racontait la manière dont la maison à laquelle il appartenait, Pantheon Books, s’était fait racheter par des géants du secteur. Réputée pour son catalogue exigeant, elle avait alors subi une restructuration drastique au point que Schiffrin décide de la quitter pour fonder sa propre boutique, indépendante et engagée, The New Press.
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